• Solidarité Antifachiste.

    A l'occasion des 20 ans du SCALP, une compilation est produite en soutien aux activités des réseaux SCALP/No Pasaran/SRA.

    Une bien belle compile qui regroupe 23 morceaux et qui se veut éclectique dans les styles musicaux : Skunk, Cria Cuervos, Los Fastidios, Fœtus Party, Inner Terrestrials, MUL, Brigada Flores Magon, Les Malpolis, Trashbug, René Binamé Revolte, Urban Blight, Nutcase, Brassen's not Dead, Fred Alpi, Anti-Flag, Les Amis d'ta Femme & Les Fils de Teuhpu, Stage Bottles, Medef inna Babylone, Fermin Muguruza, La Fraction, Arrach, Korttex, Utge-Royo...




    Compilation - 20 ans d'antifascisme radical :
    http://www.folkloredelazonemondiale.fr/mailorder/product_info.php?cPath=27&products_id=220


    Pour en savoir + : le lien utile (site web, son, etc).



    Alternative Libertaire Antifascisme : http://www.alternativelibertaire.org/spip.php?mot34



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  • RAFLES dans nos quartiers

    Ces modes opératoires me font penser aux serviteurs d'un petit moustachu aliéné, qui déportaient par milliers, par millions même, des personnes sous pretexte qu'elles étaient différentes.
    Aujourd'hui ça ne sont plus des juifs, des tziganes, des homosexuels, des handicapés ou des opposants, mais ce sont des sans papiers...
    Mais au fond qu'est ce que ça change, biensûr on envoit pas ces sans papiers vers les camps de travail ou d'extermination. Mais si ces personnes ont fuit leur pays d'origine, c'est qu'il y avait là bas, un ou plusieurs problèmes, un danger qui peut être mortel, ils sont partis à la recherche d'une vie meilleure. Si on les renvoit dans leur pays d'origine, les menaces qui pesaient sur eux auparavant (différends familiaux, guerres, famine, risques potentiels de violence verbales ou physiques, ...) vont redevenir d'actualité et ils risquent d'en faire les frais.
    Bien évidemment cela ne nous touche pas, nous ne sommes pas en danger, donc à quoi bon ... ça serait tellement plus facile de fermer les yeux et de continuer à vivre dans sa routine si sécurisante. 
    MAIS VOILA, on a quelquechose qui s'appelle une CONSCIENCE, et laisser faire des choses telles que celles-ci est inhumain et immoral, un peu d'ampathie, d'humanisme et de solidarité de votre part serons les bienvenus.

    Certaines personnes réticentes me parlerons des immigrés travaillant au noir, les prostitués exploitées contre leur grés, les sans papiers qui sont à la rue, ....
    Mais dans ces cas, la faute n'est pas celle des immigrés, mais des passeurs, des proxénètes, des exploiteurs de la misère humaine, si les frontières étaient ouvertes ou inexistante, si tout le monde avait la liberté de circulation, le droit d'aller là où bon leur semble les immigrés n'auraient pas besoins de faire appel à des passeurs, ces nouveaux esclavagistes, et si la mondialisation, la loi du marché et la conccurence ne dégradaient pas les conditions de vie des peuples du tiers monde, si les conditions de vie de toutes les personnes étaient décentes sur toute la planète, alors peut être qu'il y aurait moins de problèmes avec l'immigration.

    CE N'EST PAS AUX IMMIGRES QU'IL FAUT S'EN PRENDRE, C'EST AUX NOUVEAUX ESCLAVAGISTES, A LA MONDIALISATION, A L'INEGALITE, A LA CONCCURENCE MONDIALE QUI ECRASE LES PETITS PAYSANS ET LES HABITANTS DU TIERS MONDE. 

    Indymedia :  http://paris.indymedia.org/article.php3?id_article=91781

     Site de l'actualité des sans papiers : http://pajol.eu.org/

    RESF : http://www.educationsansfrontieres.org/spip.php?article4633

    Collectif des sans papiers à Limoges : http://mdh.limoges.free.fr/support/sanspap/index.htm

    3e Collectif de Sans papiers à Paris : http://bok.net/pajol/coll3.html

    GISTI : http://www.gisti.org/dossiers/sans-papiers/


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  • Communiqué de la Coordination antifasciste de Madrid :

     Carlos, frère, nous n’oublierons pas

    Aujourd’hui, 11 novembre 2007, ils nous l’ont volé.


    Aujourd’hui les fascistes ont emporté la vie d’un camarade, d’un ami, de Carlos. Un jeune garçon de 16 ans ne reviendra plus chez lui pour le seul fait de lutter contre le racisme et de d’affronter les agressions xénophobes que nous avons pu constater ces derniers temps - parmi elles, le cas d’un Congolais resté tétraplégique à Alcala de Henares, plusieurs ratonnades contre des immigrés à Pío XII et à Las Rozas, l’agression dans le métro de Barcelone…


    Ce matin était organisé un rassemblement clairement xénophobe de l’ultra-droite, dans la zone ouvrière d’Usera. Notre camarade, tout comme le reste des antifascistes présents, voulait démontrer à ces fascistes que le lieu de naissance d’une personne n’était pas une raison pour le juger et que dans les quartiers ouvriers, les attitudes racistes ne sont pas les bienvenues.


    A travers ce communiqué, nous voulons dénoncer que dans le Madrid d’aujourd’hui, avec la supposée démocratie dans laquelle nous vivons, il y a des manifestations racistes autorisées et protégées par les « autorités » et que leurs participants sont armés de couteau de chasse, comme c’est le cas pour l’assassin de Carlos.


    Malheureusement, ce ne fut pas tout. Lors de la même agression, un autre camarade antifasciste a été poignardé au poumon et se trouve actuellement à l’hôpital dans un état grave mais stable.

    Mais comme si ce n’était pas assez, la police a décidé de protéger les racistes en chargeant les antifascistes à coups de matraque et de balles de caoutchouc.


    Au cours de cette charge policière, un antifasciste a été grièvement blessé et arrêté par les agents de la « Loi et de l’Ordre, lui refusant toute assistance médicale, se moquant de ses blessures et ont pris des « photos-souvenirs » de lui avec leurs téléphones mobiles. Nous espérons son prompt rétablissement ainsi que sa libération et celle des autres antifascistes arrêtés.


    Les médias insistent et insisterons encore plus sur le fait qu’il ne s’agirait que d’une rixe entre bandes opposées. La réalité est bien entendu très différente de leur version pour ceux et celles qui osent la regarder en face.


    Cette agression s’ajoute à la longue liste des victimes que le fascisme et le racisme ont provoqué toute au long de l’Histoire. Pour bon nombre d’entre nous, la blessure est encore vive entre les deux Espagnes, malgré que l’ont tente de la dissimuler avec une loi timide et incomplète.


    Carlos n’est pas mort au cours d’une rixe entre bandes. Carlos a été assassiné pour avoir défendu la classe ouvrière, sans se soucier de la couleur de sa peau ou de son pays d’origine. Aujourd’hui nous pleurons sa mort et de douleur et nous ne pourrons jamais l’effacer de notre mémoire.


    Nous voulons remercier tous les camarades qui, tout au long de la journée, ont souffert et sont restés unis et organisés. Nous remercions les camarades des autres villes qui ont exprimé leur solidarité avec le mouvement antifasciste madrilène.


    Mais nous voulons surtout remercier les habitants du quartier d’Usera parce qu’ils sont descendus dans la rue avec nous, parce que lorsqu’ils ont vu les racistes devant leurs maisons, ils ne se sont pas tus, parce que leur réaction exemplaire légitime notre lutte.


    Pas de repos contre le fascisme !


    Aucune agression sans réaction !


    Le meilleur hommage est de continuer la lutte


    Repose en paix, Carlos

    http://orleans.lcr-centre.org/spip.php?article298


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  • Madrid : digne hommage à Carlos,

    Cet après-midi, 24 novembre, des centaines de personnes ont répondu à l’appel de la Coordination antifasciste de Madrid pour rendre hommage au camarade Carlos Javier Palomino, assassiné par un militaire fasciste le 11 novembre de ce même mois.


    Dès le début de l’après-midi, des groupes dispersés de militants ont tenté de se rassembler au rond-point de l’Empereur Carlos V, point de départ de la manifestation convoquée pour 17h00. En arrivant au rond-point, ils se sont trouvés face à un fort dispositif policier (plus de 30 fourgons) qui, avec une attitude ouvertement agressive, a essayé d’empêcher beaucoup de ces groupes d’y accéder, en procédant à des contrôles de beaucoup de personnes. Les points les plus chauds ont été les accès de Delicias, le gare d’Atocha-Renfe, et le boulevard d’Atocha, où s’étaient rejoints des groupes de quelques centaines de militant(e)s qui ont été bloqués.

    Au fil du temps, on a pu voir de plus en plus de manifestants. La police, très provocatrice, a commencé à dévier le plus grand groupe vers le boulevard de Valencia, en divisant les autres dans diverses zones du rond-point, y "acculant" les militant(e)s. Quand les manifestant(e)s rassemblés sur le rond-point ont commencé à manifester, une première charge a eu lieu dans la rue d’Atocha, au moins un groupe d’une vingtaine de militant(e)s y étant coincé et contrôlé.

    Pendant ce temps, le groupe se trouvant à côté du musée Reina Sofia a continué la manifestation, face à une forte pression policière.
    En arrivant à la hauteur du numéro 5 de la rue, ils ont déployé une banderole sur laquelle on pouvait lire "Carlos, nous ne t’oublions pas" et "Contre l’impunité et la violence de l’extrême droite", signée par le Patio Maravillas.

    La situation s’est précipitée alors qu’ils arrivaient au rond-point des Ambassadeurs, où la police a dévié les manifestant(e)s sur le côté droit et où le cortège a été à nouveau divisé en plusieurs groupes qui se sont déployés entre les rues des Ambassadeurs, Miguel Servet et le boulevard de Valencia. C’est dans ce contexte que plusieurs charges policières ont eu lieu, la plus dure ayant été enregistrée dans la rue Miguel Servet, où les agents anti-émeute ont tiré des balles en caoutchouc.


    Il faut souligner que malgré la désorganisation initiale de la manifestation, due en grande partie aux ordres donnés à la police par la Délégation du gouvernement, l’attitude des personnes réunies sur le rond-point a reflété une grande maturité collective ; sans tomber dans les provocations successives des agents anti-émeute, et sans se disperser dans le chaos lors des charges, le cortège est resté compact et soudé alors que la tension était énorme et que les échappatoires étaient minces. Après avoir été acculée dans la rue des Ambassadeurs, une grande partie des manifestant(e)s est parvenu à avancer jusqu’à la place de Cascorro et de là jusqu’à Latina.

    Après d’autres moments confus au cours desquels le cortège s’est divisé en plusieurs groupes (l’un central, qui est allé jusqu’à la Puerta de Toledo, et les autres plus petits, dispersés par la police), un message envoyé par SMS a commencé à circuler appelant à concentrer les efforts à Legazpi et à procéder à l’hommage prévu à la mémoire de Carlos.

    De nouvelles charges ont eu lieu autour de Legazpi, se soldant par l’encerclement des militant(e)s entre deux rond-point bien qu’ils aient réussi à parvenir à la bouche de métro où a été assassiné Carlos Javier Palomino.

    Dans une situation tendue, non exempte de solennité et d’émotion, deux personnes sont montées par un escalier du 132 de la rue Delicias et ont accroché une plaque de granit où on pouvait lire : "Ici a été assassiné Carlos Javier Palomino Muñoz le 11 novembre 2007, à l’âge de 16 ans, alors qu’il luttait contre le racisme et le fascisme. Carlos, notre frère, nous ne t’oublions pas.

    Le meilleur hommage, c’est de continuer la lutte". Après avoir déployé une pancarte proclamant "Carlos, nous ne t’oublions pas", la manifestation a été considéré comme terminée.


    Actuellement, nous sommes toujours dans l’attente de connaître le nombre total de personnes arrêtées, après avoir appris que plusieurs charges policières ont eu lieu dans la zone de Legazpi ainsi qu’une nouvelle agression nazie aux alentours.

    24 novembre 2007

    http://solidarite.samizdat.net/article209.html


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  • Geste désespéré d'une mineure isolée maintenue en zone d'attente
    T. N, 17 ans, répond parfaitement au profil des jeunes filles victimes d'un réseau de prostitution. Très jolie, ayant fui son pays à cause d'un drame – elle raconte son calvaire suite à une tentative de mariage forcé – des « messieurs » l'ont aidé à rejoindre la France munie de faux papiers. Elle ne connaît personne en France mais reçoit de nombreux appels aux cabines téléphoniques de la zone d'attente de l'aéroport de Roissy, où elle est maintenue depuis 9 jours.

    Qui l'appelle ? Qui a payé l'avocat qui s'est présenté pour l'assister lors des comparutions devant les tribunaux ? Qui sont les personnes qui seront prêtes à la récupérer si elle est refoulée en Côte d'Ivoire ? Il ne sera en effet pas question de laisser s'échapper un investissement aussi coûteux.

    La détresse de T. N a frappé de nombreuses personnes qui ont eu à connaître de son histoire, sauf peut être le médecin de la zone d'attente, qui a refusé de pratiquer l'examen gynécologique qu'elle réclamait et qui aurait pu faire reconnaître des viols qui ont précédé sa venue en France. Cet examen aurait-il pu venir à l'appui de sa demande d'entrée en France au titre de l'asile ? Cette demande a été rejetée jugeant que ses déclarations étaient « imprécises et convenues ».

    Depuis ce rejet, T. N peut être refoulée à tout moment vers le pays où se trouvent ses bourreaux. Le 9 juillet, elle a été présentée à la Cour d'appel de Paris qui a infirmé la décision par laquelle le Juge des libertés et de la détention l'avait admise sur le territoire. En apprenant que son maintien en zone d'attente était prolongé, T. N a eu une crise de nerfs, des policiers l'ont maîtrisée, il a fallu la porter pour la sortir du tribunal. Elle a alors tenté de s'emparer de l'arme d'un des policiers en criant qu'elle voulait mourir.

    A son retour en zone d'attente, la police aux frontières l'a placée en isolement, elle y a passé la nuit et la matinée suivante, sans qu'à aucun moment ne soit prévue d'assistance psychologique.

    En toute connaissance de cause, le parquet des mineurs, ainsi que le juge pour enfants, ont considéré qu'il n'y avait pas lieu à protéger cette enfant. Elle ne serait donc pas en danger.

    Article original :
    http://www.gisti.org/spip.php?article955



    La préfecture du Rhone aura donc fait le choix de faire vivre 32 jours d'enfermement au centre de rétention à la famille ALI avant de mettre en oeuvre leur expulsion !

    Sarah 3 ans, Léa 18 mois et leurs parents Gloria et Vangjush Ali étaient sans doute une menace grave pour l'Etat français .... au point d'affréter un avion spécifiquement pour eux et de déployer une escorte de 6 policiers pour les encadrer.

    La préfecture du Rhône et le Ministre de la Rafle et du Drapeau semblent craindre tellement RESF qu'ils se sentent dans l'obligation de pratiquer une expulsion en urgence et dans la plus grande discrétion !

    Alors que la rétention de la famille Ali terminait ce samedi 17 novembre à 14h (après 32 jours d'enfermement) , la famille a été embarquée du centre de rétention de Lyon à 12h.... direction l'aéroport de Bron d'où ils ont été expulsés à 14h dans un avion vraisemblablement de la protection civile. Un petit avion et une escorte de 6 policiers pour eux seuls !

    [...]

    Jusqu'à la dernière minute, la famille aura vécue dans la peur de l'expulsion. Jusqu'à la dernière minute aussi, les heures passant, l'espoir de la liberté commence à être présent.

    Jusqu'au bout la préfecture aura mis son point d'honneur à faire souffrir, à faire vivre l'insupportable à cette famille, jusqu'à l'espoir de la liberté !

    L'acharnement de la préfecture sur cette famille est innommable, insupportable, intolérable ...

    [...]

    La préfecture du Rhône excelle dans les expulsions en catimini et en avions spéciaux ! En décembre 2007 ce sont les Raba qui sont expulsés sur le Kosovo. Le 24 aout 2007, c'est Sherazade Djhanine et ses deux enfants de 3 ans 1/2 et 2 ans qui a droit à un "petit avion" qui les emmènera à Paris d'où ils seront expulsés sur l'Algérie ; expulsion egalement mise en oeuvre quelques heures avant la fin de la rétention légale. Le 12 octobre, un avion de la protection civile embarque 25 roumains escortés de 50 policiers.... Le 15 octobre, c'est un couple et un bébé (la famille Celikovic ?) qui est à son tour expulsé de l'aéroport de Bron en avion de la protection civile .

    Article en entier :
    http://paris.indymedia.org/article.php3?id_article=89470&id_mot=6


    Réseau éducation sans frontières : http://www.educationsansfrontieres.org/

    GISTI Groupe d'Information et de Soutien des Immigrés :
    http://www.gisti.org/spip.php?article28

    Uni(e)s Contre une Immigration Jetable :
    http://www.contreimmigrationjetable.org/

    11'30 Contre les lois racistes : http://www.radioblogclub.fr/open/67943/keny_arkana/11%2730%20contre%20les%20lois%20racistes

    Les Béruriers Noirs "Porcherie" :
    http://www.radioblogclub.fr/open/145967/porcherie/B%3Frier%20Noir-Porcherie

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